CONFERENCE DU JEUDI 1er DECEMBRE 2022 A BRIARE
Le MEPAG en visite chez Globe Planter
Les chefs d’entreprises à la découverte de Globe Planter
Jeudi dernier, le MEPAG que préside Pierre Laurent avait convié les chefs d’entreprises et leurs collaborateurs à visiter l’entreprise horticole Globe Planter fondée par l’un des leurs, Jean POUILLART. Installé depuis les années 2000 chemin des Sablons, Globe Planter a créé une nouvelle entité en mars 2017 à l’ancien garage Peugeot, route de Bourges, à Poilly-les-Gien. La cinquantaine d’invités a ainsi découvert les deux nouveaux espaces paysagers Pocket garden et Inspiration, le nouveau volet d’activités paysagistes de Globe Planter depuis le rachat de la société Décojardin en 2016.
Conférence « Digital et management : le grand écart ? »
Jeudi dernier, au centre culturel de Briare, le MEPAG que préside Pierre Laurent avait convié Jerick Develle, du groupe Adecco pour une conférence sur le thème « Digital et management : le grand écart ? ».
En présence d’une centaine de personnes dont plusieurs élus, Jerick Develle a tenté de répondre à cette question. En préambule, il n’a pas hésité à parler du chaos provoqué par cette numérisation de l’économie au quotidien avec des sociétés qui pèsent lourd désormais : Uber, AirbnB Amazon, Facebook, Google, etc., rappelant que si Général Electric avait acheté Altshom pour 10 milliards, Facebook avait racheté WhatsApp pour 20 milliards…
Les objets connectés, l’intelligence artificielle sont déjà dans les entreprises et auront « un impact sur l’emploi » : « 60 % des métiers des prochaines années n’existent pas encore ». Le management avec cette jeune génération qui monte doit s’adapter. « Si vous n’avez pas twitter, vous vous exposez à un risque grave car vous ne parlez pas la langue de vos collaborateurs », lançait-il, évoquant Donald Trump qui a sans doute gagné avec son compte Twitter…
« Le management façon pyramidal, c’est fini », prévient Jerick Develle, qui sait qu’il faudra recruter et intégrer autrement. « Il y a longtemps que je n’ai pas vu une lettre de candidature manuscrite », rappelait celui qui a été formé à la graphologie. Maintenant, les recruteurs s’appuient plutôt sur les comptes Facebook et autres réseaux sociaux où l’image de l’entreprise peut aussi vite être atteinte.
« Décidément, le futur n’est plus ce qu’il était », a conclu le conférencier.